Article Folker de juin #139

Il faut avoir un faible pour les violons (en partie électrifiés) si l’on veut se procurer cet album. En effet, le violoniste Guillaume Dettmar est présent sur une grande partie du CD. Mais on est récompensé par une fusion passionnante, parfois puissante et, dans la partie précédente du disque, purement instrumentale, de toutes sortes de musiques du monde méditerranéennes. Le quatuor la combine avec un jazz swinguant, souvent virtuose et improvisé. Certains passages rappellent même carrément le hard-rock, mais ils reviennent toujours assez rapidement dans des domaines très mélodiques. On peut facilement chanter les thèmes des huit morceaux, mais les compositions déploient toutes l’ampleur épique d’une bonne musique de film. Dettmar est soutenu par trois professionnels du jazz qui ont suffisamment d’espace pour montrer leur savoir-faire : Alexandre Jouravsky au piano, Fran- çois Laizeau à la batterie et Ber- nard Cochin à la contrebasse. Mais le plus important, c’est que le plaisir de jouer de ce quartet est entraînant et que l’on est toujours curieux de connaître la prochaine mesure.

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